CAP JEUNESSE est LANCE AUJOURD’HUI 29 JUIN 2016 !

Lancement de cap jeunesse le 29 juin au palais du Luxembourg : un franc succès !
Le 29 juin a eu lieu au Sénat le lancement de Cap Jeunesse, en présence d’une centaine de personnes : outre les membres de Cap Jeunesse, de nombreux sympathisants et futurs adhérents, politiques, soutiens et entreprises.

Hervé Mariton Les Républicains, André Chassaigne PC et Denis Tilinac nous ont fait l’honneur de leur présence et ont confirmé leur soutien à Cap Jeunesse. Jean Marie Bockel sénateur UDI, Philippe Folliot député du Tarn UDI, Xavier Le Moine maire de Montfermeil, et Jean Lassalle étaient également présents. Plusieurs allocutions ont été prononcées : vous trouverez le texte de 2 d’entre elles ci-dessous, les videos des autres suivront bientôt.

Une grande entreprise de distribution a pris la parole pour exprimer son besoin de 5 à 6000 postes non qualifiés dans toute la France auquel Cap Jeunesse peut répondre, au moins en partie.D’autres entreprises ont manifesté leur intérêt à nous rejoindre bientôt. 2 contrats de partenariat ont été signés avec L’UNOR et l’ANDRH Ile de France.

La chaleur et l’enthousiasme de tous les présents était palpable, ce qui laisse augurer d’un bel avenir à Cap Jeunesse !

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Allocution de Pierre Louis Santos, Président, au Palais du Luxembourg , mercredi 29 juin 2016.
Mes chers amis,
Peut-être imaginez-vous l’émotion qui me saisit aujourd’hui en vous voyant tous ici rassemblés.
Je vais vous dire.
Voilà 18 mois que je vois la société française sous la forme d’un élastique qui se tend inexorablement et s’approche dangereusement de son point de rupture. Aux deux extrémités se trouvent d’un côté ceux qui vont bien, vous j’espère et moi et l’autre ce nombre sans cesse croissant de décrocheurs souvent en déshérence. Il faut d’urgence détendre cet élastique porteur de tous les dangers.
Voici 18 mois qu’avec deux amis, Catherine et Christophe malheureusement absent, cette idée nous tarabuste
Qu’ après qu’un premier essai ait échoué nous avons décidé de nous lancer sans trop savoir ou cela devait nous mener.
Nous avons commencé à réfléchir
A parler autour de nous
A écrire notre texte fondateur
A chercher des relais
A rencontrer nos premières associations Espérance Banlieues, Genèses et Irvin qui nous ont fait l’amitié de nous entendre
Et puis par un de ces hasards dont la vie a le secret nous avons rencontré Emmanuel et compris ce jour- là que nous n’ étions plus seuls
C’ était le 7 janvier dernier
Le 19 mars Cap Jeunesse apparait au Journal Officiel
Depuis le moteur s’est mis en route les énergies se sont allumées et je veux ici, aujourd ‘hui les remercier de leur engagement et vous en présenter quelques- uns parmi la cinquantaine qui nous a déjà rejoints
Catherine
Agnes
Yves, Gilles, Ali
Philippe
Pascal et Marc
Eric absent, Yves et Isabelle
L’autre Isabelle qui recompte inlassablement les sous que nous n’avons pas
Daniel à Biscarosse
Pierre-Antoine à Rambouillet
Les journalistes qui nous ont crus
Les élus de tous bords qui nous soutiennent
Les régions qui nous rejoignent
Un soutien du Cap, en Afrique du sud
Une dame des Antilles qui veut créer Cap Jeunesse Guadeloupe
Mickael qui nous aide de toutes ses forces
Kevin le roi lion qui, a l’ abri de sa mairesse, montre souvent la voie et mérite vraiment une décoration

J’en oublie bien sûr ils ne m’en voudront pas
Je vous présente donc votre équipe, ceux qui ont commencé à faire et qu’il faut aider et renforcer
Catherine l’architecte d’intérieur qui embellit nos vies et Agnès la grand reporter exceptionnellement sans son casque lourd et son gilet pare- balles a la communication
Marc et Pascal nos chasseurs de têtes avec Hélène aux RHP
Philippe l’avocat à la collaboration entre associations et aux prérequis
Marie- Ange en soutien d’Emmanuel et de moi-même, notre tour de contrôle, elle nous vient du fisc, c’est du lourd !..
Yves, chef successif de trois entreprises , Ali homme d’entreprise, de cœur et d’entraide et Gilles homme d’entreprise de réseau et de bénévolat
Isabelle la guerrière de la Drôme toujours là depuis Dieulefit, qui réussit à enseigner aux jeunes en difficulté à gérer sa petite entreprise, à diriger sa région et ,la nuit à assurer le secrétariat de CJ et à envoyer des centaines de messages que vous recevez : un modèle rare ! Nous nous sommes vus une heure en tout et pour tout

Isabelle qui dans l’ombre fait tout ce que personne n’aime faire avec un incroyable souci du détail,
Yves qui part à l’assaut des hauts de France
Pierre- Antoine qui prend en charge l’ouest des Yvelines, la partie difficile
Mickael et Kevin
Charles- Etienne et Patrice nos anciens dans l’action qui prennent des jeunes au long cours et les remettent dans la course
Eric le stratège, l’écrivain ,le général qui nous aide à voir au loin et lance la Nouvelle Aquitaine
Et les absents

A tous je dis merci et bravo

Nous allons ensemble aider les jeunes les associations et donc notre cher pays
Vous tous ici présents pouvez ouvrir des portes à notre combat
Faites le sans relâche, sans regarder sur les côtés
C est devant que cela se passe
Nous allons nous battre avec d’autres pour gagner ce combat décisif pour unir notre Nation car on ne peut s’ allier avec d’ autres que si on est fort soi -même
Nous allons mettre ce sujet au cœur de tous les autres
Nous allons ensemble traverser les périphériques tous les périphériques, même ceux qui sont dans nos têtes
Nous allons tous ensemble créer les autoroutes de la citoyenneté
Tout a l’ heure nous chanterons la Marseillaise
Je vous demande de la chanter avec vos tripes en prenant intérieurement l’engagement d’aller au bout de ce combat
De lui donner tout ce que vous pouvez
D’amener vos amis , leurs amis et les autres a y participer
Pour que la France soit à nouveau belle
Qu’elle soit comme une famille doit être , capable d’ aimer, d’abriter, de permettre ,d’exiger, de châtier de pardonner et de récompenser
Engageons- nous à ne plus subir
Engageons nous a reconquérir nos cœurs
Et disons à chaque jeune : Vis, aime, deviens la France
Merci
Pierre-Louis Santos

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Allocution d’Emmanuel de Richoufftz, Vice Président, au Palais du Luxembourg , mercredi 29 juin 2016.
Mesdames et Messieurs tout d’abord un grand merci pour votre présence qui nous fait chaud au cœur.
Permettez-moi d’avoir une attention particulière pour vous messieurs les élus ou représentants de ces derniers, qui nous accordez et votre soutien et votre confiance, pour vous Denis Tillinac qui, inlassablement, défendez avec ardeur une certaine idée de la France : n’est-ce pas ce qui nous réunit en ce jour ?

Merci aussi au député André Chassaigne qui n’a pu nous rejoindre comme convenu et Yvan Lachaud, adjoint au maire de Nîmes, président de la communauté d’agglomération Nîmes métropole : tous deux nous assurent de leur soutien.

Qu’il me soit également permis de remercier par leur présence ici, leur accueil durant ces dernières semaines, leur écoute attentive, les personnalités civiles et militaires, managers , DRH, associations, structures d’insertion, membres de collectivités territoriales, retraités actifs et acteurs de la vie économique, bénévoles, jeunes et moins jeunes, nombreux qui nous ont rejoint autant par réalisme que par conviction.

Nous sommes également très touchés, mesdames et messieurs de pouvoir vous compter comme les acteurs déclarés d’un combat que nous avons décidé de conduire ensemble, coûte que coûte : celui de la reconquête des quartiers et des cœurs !
Faire en sorte qu’un plus grand nombre parmi les 150 000 jeunes quittant annuellement le système éducatif, sans véritable formation et condamnés de fait, de n’être que des « déclassés », puisse redonner un sens à sa vie.
C’est bien cet objectif, ambitieux certes mais essentiel quant à l’ancrage de cette jeunesse à la Nation, cette partie de la jeunesse dont tout le monde parle mais que personne ne veut vraiment, qui doit faire l’objet de toute notre attention et de nos efforts collectifs.

En effet comment imaginer qu’un jeune, éconduit de notre système éducatif parce qu’il ne dispose pas des bases élémentaires pouvant lui permettre d’entrer relativement sereinement dans la vie professionnelle et sociale, ne soit pas un révolté à terme ?

Perte de confiance en soi, marginalisation progressive, rejet de l’autorité et de l’idée même de la Nation, révolte contenue puis éclatée, accès aux petits boulots et aux marchés parallèles, phénomène des bandes et des territoires, addictions, trafic dans tous domaines, délinquance – petite puis grande -, banditisme, radicalisation et de là , le chemin est tracé pour un volet terroriste : le djihadisme.

Mais qu’avons-nous à proposer à cette jeunesse, quel sens donner à sa vie gâchée d’entrée de jeu, quelle solution alternative pour que nos jeunes se sentent enfin des citoyens à part entière, quel rêve en commun pour que notre pays recouvre sa sérénité ?

Ces derniers mois n’ont-ils pas été la marque d’un profond divorce entre la nation et cette partie de notre jeunesse: un terrible constat d’échec pour notre pays, notre société démocratique et nos élites. Ces faits inscrits dans notre chair ne nous amènent-ils pas à dire que la patrie est en danger ? Assurément oui…

Pourtant nous aurions des raisons de rester optimistes.

Voilà plus de 10 années maintenant que je conduis avec d’autres, ici présents et je les en remercie, un cursus d’insertion/formation dédié à des jeunes sans qualification et qui, pour la plupart, ont perdu toute confiance en eux et dans le pays…
Ce même « public » auquel Cap Jeunesse fait porter son effort.

Le succès est au rendez-vous, je vous l’assure, et ce en raison d’une prise de conscience :
1. c’est bien le « collectif » qui est seul en mesure de réussir. Une « coalition » regroupant partenaires publics et privés, qui agit par concentration des efforts sur un territoire, dans un cadre espace-temps contraint.
2. des jeunes qui, redécouvrant le goût de l’effort et le don de soi, acquérant les règles essentielles du savoir-être et de la vie en société, prennent confiance en eux, en leur environnement et rompent ainsi avec la spirale de l’échec

Donner du sens à l’action quelle qu’elle soit, fixer à chacun des objectifs ambitieux, redonner le goût pour l’effort et le travail, partager collectivement, s’assurer des expériences acquises par les uns et les autres, asseoir l’esprit d’appartenance et redonner la fierté d’être sont les quelques pistes que nous avons fait nôtres ces années durant : ainsi nous avons ramenés « nos » jeunes dans le giron de la France.

Et le général des banlieues, nom que les médias m’ont donné, est ainsi fier comme chacun de vous je pense, d’apporter ses capacités et son expérience à Cap Jeunesse. CJ c’est le fruit de rencontres d’exception. Tout d’abord avec Pierre Louis Santos en janvier dernier : le déclic instantané pour une aventure partagée, une passion commune pour « faire » : le sauvetage d’une jeunesse laissée pour compte.

En effet Cap Jeunesse, résultante de formidables rencontres et de complicités de citoyens responsables, se veut être avant tout un « prestataire de services » au profit de la multiplicité d’associations et formations d’insertion qui « font le boulot » sur le terrain au profit de ces « déclassés ». Un quotidien prégnant et passionnant, organisé avec et autour d’hommes et de femmes totalement dévoués qui sont tout à la fois les guides, les formateurs et les nouveaux phares pour ces jeunes ; quelques-uns d’entre eux sont ici avec nous.

Tout à la fois force de proposition, accélérateur de compétences, d’exemples réussis à reproduire, d’initiatives de terrain à mettre en œuvre au profit des associations et des structures d’insertion qui se créent, de « go beetween » nécessaire sur les territoires, d’organisateur possible, CJ c’est d’abord et avant tout chacun d’entre vous.Nous sommes grâce à vous tous au démarrage d’une formidable action.
Citoyenne d’abord : comment imaginer continuer à s’exclure de la Société par ces temps ô combien difficiles? La République ne nous le pardonnerait pas.
Professionnelle ensuite : entrer dans le monde du travail, but avéré de tout citoyen, ne doit pas être considéré comme une fatalité mais le résultat d’une volonté partagée de vaincre, à tous prix, les faiblesses, les manques, et les peurs.
Le résultat d’une fraternité acquise au contact des hommes et des femmes d’exception qui forment la cohorte de CJ : chacun de vous.
Napoléon aurait dit : impossible n’est pas Français.
Alors OUI, vis, aime, deviens la France ! Sois CJ !
Emmanuel de Richoufftz

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